50 ways to live your Lone Wolf – Partie 2
Depuis la dernière fois qu’on s’est croisés, j’ai fini par mettre le nez dans les tutos de Gephi. Bien m’en a pris, j’ai pu rendre les choses un peu plus lisibles pour moi, en particulier en faisant varier la taille des nœuds en fonction de leur nombre de degrés (ie le nombre de liens entrants et sortants). En revanche, le manque d’une fonction ctrl+z se fait cruellement sentir, comme dans la vraie vie. Je dois sauvegarder avant chaque manipulation un peu majeure.
De plus, les algorithmes de rangement automatique ne correspondent pas à mes besoins. Visiblement, les gens qui les ont développés (et il y a des articles scientifiques associés à la plupart) n’ont pas fait face à ma problématique – avoir des chapitres qui se suivent et les ranger au maximum dans le même sens (ici, de bas en haut) en minimisant les liens qui se croisent.
Enfin, le fait de ne pas pouvoir ouvrir plusieurs Gephi en même temps pour travailler en parallèle sur plusieurs éléments, mais à la place devoir ouvrir des espaces de travail dans le même projet et non liés à la même source de données font qu’on est loin d’avoir un outil parfait pour moi.
Néanmoins, l’aspect visuel aide beaucoup à la compréhension. Mais j’y reviendrai. Avant ça, nous allons répondre à la question: “Quel est le plus court chemin”
LE PLUS COURT CHEMIN
Comme dit dans l’article précédent, 27 chapitres séparent le début de l’aventure de la fin. Mais cette voie est-elle possible? Oui, sous quelques conditions:
– Avoir la compétence camouflage
– Ne pas l’utiliser à un moment -> là, on touche un point d’achoppement entre les joueurs de Livres dont on est le Héros. Certains estiment que si on a quelque chose, on est obligé de l’utiliser quand la possibilité apparaît. D’autres (comme moi), estiment qu’un talent ou un objet donnent une possibilité supplémentaire, mais que la décision finale nous revient. C’est le postulat que j’utiliserai à présent. Les commentaires sont ouverts si vous avez une vision autre (à motiver, l’autre vision) !
– Faire 5 ou plus sur 2 tests de chances. Donc, 2 fois 50%. Donc, 25% de chances.
– Survivre à un combat moyennement dur (là encore, on y reviendra).
Et que raconte cette histoire? Et bien, je trouve qu’elle ressemble bigrement à un PJ (personnage-joueur) tellement pragmatique qu’il agace suffisamment son MJ (Maître du Jeu) dans la première partie de l’histoire pour que celui-ci s’emporte dans la 2e partie et lui fasse ressentir mille vilénies et facéties.
Jugez plutôt:
(Chap 001) Le Monastère étant détruit, il faut avertir Holmguard. Loup Solitaire prend le chemin de droite, au hasard (085) Apercevant des ennemis volants (des Kraans), il se réfugie au plus profond de la forêt [1er accroche ignorée] (098) Continue (222) S’orient vers l’Est (252) Aperçoit un groupe de réfugiés d’une ville plus au Nord, et les évite [2e accroche ignorée](070) Sud à nouveau, prend le sentier le plus étroit (157) Sur la route menant vers Holmguard se trouve des colonnes de réfugiés. Loup Solitaire reste à l’abri du couvert des arbres [3e accroche ignorée] (167) Derrière un rocher, les 2 jambes d’un soldat blessé. Loup Solitaire continue son chemin, imperturbable [4e accroche ignorée] (264) Malgré les échos d’une grande bataille à l’Ouest, Loup Solitaire continue vers le Sud [5e accroche ignorée](006)Il croise un groupe de cavaliers du Sommerlund, son royaume, mais reste dans les buissons et les laisse passer [6e accroche ignorée](200) Une roulotte passe. Il saute à l’arrière, et, faisant preuve de ses talents de Camouflage, se cache sur le toit. [7e accroche ignorée](168) Il en profite pour prendre un Repas. (64) Lorsque des Kraans apparaissent, il saute de la roulotte se réfugier dans les arbres.
Et là, ça démarre…
(188) Sur un jet de 0 à 6, il perd son Sac à Dos et tout son équipement, déchiré par un Kraan. Sur 7 à 9, c’est le bras qui prend (-3 PE) (303) Arrivé dans la forêt, il aperçoit des Loups Maudits, mais, pressé, n’utilise pas Camouflage. (72) Il combat donc un Glok monté sur un Loup Maudit (Habileté 15, Endurance 24) (265) Victorieux, il arrive au sommet d’une colline, aperçoit à nouveau la grand route et s’y dirige (58) Une meute de Loups Maudits sur sa droite. Loup Solitaire ne s’arrête pas pour autant (160) Sur 5 à 9, il n’est pas repéré. (sur 0 à 4, il meurt) (10) Des maisons l’invitent à se reposer, mais non, sa mission n’attend pas [8e accroche ignorée] (83) Au bout de 2 kms de course, 3 brigands l’arrêtent et l’intiment de déposer Armes et équipement. Loup Solitaire obtempère. Comprend que ce sont des bandits. Fuit. (205) Sur 5 à 9, il est touché par un carreau et (145) s’évanouit. (165) La fièvre l’empêche de se réveiller (212) Il reprend conscience alîté, sous la surveillance du guérisseur du Seigneur d’Holmguard, qui l’attend (350) Il prévient le Seigneur du destin tragique des Moines Kaï.
Vous voyez ce que je veux dire?
On a une forme de fin héroïque avec le personnage qui atteint son but en sang, les vêtements en lambeaux, sans plus rien sur lui. Classe, certes, mais difficilement le meilleur point de départ pour les tomes suivants.
De manière amusante, l’autre possibilité du chapitre 58 mène… immédiatement à la mort. Le chapitre 58 représente donc 75% de chances de mourir. Esquiver ce chapitre rajoute minimum 4 chapitres de longueur, mais sans trop de dangers associés. Prochaine fois, on va parler risques et combats, justement.
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